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Photo du rédacteurJenny Lloret

Comment communiquer avec son graphiste designer et son l'imprimeur ?

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de ne pas comprendre ce que vous disent les graphistes, les web designer ou les imprimeurs ? Le fait de ne pas saisir certains termes techniques peut causer des retards dans un projet, voire même créer des tensions.

Oui, il s'agit d'un sujet pertinent pour un article de blog, notamment pour les vignerons et les professionnels du secteur viticole qui cherchent à améliorer leur communication avec les imprimeurs pour la création de supports visuels tels que des étiquettes de bouteilles, des brochures et des flyers. Puisque la connaissance du vocabulaire du graphiste permet d'être sur la même longueur d'onde que l'imprimeur. Alors, les vignerons intègrent les processus impliqués dans la production d'éléments graphiques pour leur domaine viticole, réduisant ainsi les risques d'incompréhension et de mauvaise interprétation des instructions. Cela favorise une collaboration efficace et améliore la fidélité.


Mieux communiquer avec son graphiste et son imprimeur
Graphiste et Imprimeur : le vocabulaire pour mieux communiquer avec eux

Jargon des graphistes et imprimeurs

Le langage ainsi que les termes des processus de création techniques utilisés par les graphistes, les web designers et les imprimeurs facilitent la collaboration et la communication dans vos projets créatifs.

Lexique du processus de création

Lorsque vous engagez un graphiste, celui-ci produira plusieurs types de documents avant de vous livrer le résultat final de son travail.

  • Wireframes : ces schémas représentent la première étape de création et permettent de définir les composants et leur disposition. Le graphiste en réalise souvent plusieurs pour vous proposer différentes options.

  • Maquettes : une fois les wireframes validés, le graphiste intègre les éléments interactifs pour créer des maquettes. Celles-ci peuvent illustrer, par exemple, le parcours de navigation.

  • Prototype : le prototype offre une représentation réaliste du projet final en se concentrant sur le contenu. Dans le cas d'un site web, il permet de tester les fonctionnalités.

  • DPI : "dots per inch" (points par pouce). C'est une mesure de la résolution d'une image imprimée ou affichée sur un écran. Le DPI indique combien de points d'encre sont imprimés dans un pouce linéaire. Plus le DPI est élevé, plus l'image est détaillée et de meilleure qualité. En général, pour l'impression, une résolution de 300 DPI est recommandée pour obtenir des résultats nets et clairs, tandis que pour les écrans d'ordinateur ou les médias numériques, une résolution de 72 DPI est couramment utilisée.

Processus de création de la calligraphie

Dans le monde de la typographie, certains termes reviennent régulièrement.

  • Interligne : espace entre deux lignes de texte.

  • Crénage : espace entre deux caractères.

  • Typographie : ensemble des techniques d'assemblage harmonieux des caractères.

  • Police : style visuel des caractères dans une présentation coordonnée.

Lexique associé à la disposition des éléments

Lors de la composition des différents éléments, certains concepts sont essentiels :

  • Fond perdu : zone située à l'extérieur d'une page, non conservée lors de la découpe.

  • Grille : outil d'alignement des éléments.

  • Espaces blancs : zones vides pour alléger la composition.

  • Dégradé : passage progressif d'une couleur à une autre.

  • Padding : espace entre le bord d'un conteneur et son contenu.

  • Margin : espace entre le bord d'un conteneur et un élément extérieur.

Lexique de la création web

Pour mieux comprendre le langage de votre web designer.

  • Sous la ligne de flottaison : contenu situé sous la partie visible d'un site web.

  • Responsive : design s'adaptant à différentes tailles d'écrans.

  • Résolution : nombre de pixels par unité de longueur.

  • Couleur web : code hexadécimal représentant une couleur.

  • Police web sécurisée : police compatible avec la plupart des navigateurs.

Abréviations fréquentes

  • CMJN : Cyan, Magenta, Jaune, Noir (mode colorimétrique pour l'impression).

  • RVB : Rouge, Vert, Bleu (mode colorimétrique pour le web).

  • PPP : pixels par pouce (unité de résolution).

  • UI : interface utilisateur.

  • UX : expérience utilisateur.


Types de fichiers : les formats des livrables du graphiste designer à destination de l'imprimeur

À l'achèvement du projet, votre graphiste vous remettra une variété de fichiers, chacun jouant un rôle dans la gestion et l'utilisation des éléments graphiques. Ces fichiers comprennent notamment des formats tels que JPEG pour les images de haute qualité, GIF pour les images animées, PSD pour les fichiers Photoshop, PDF pour les impressions, PNG pour les images avec fond transparent, ainsi que des formats spécifiques comme les images vectorielles (EPS, SVG, PDF) et les images matricielles (JPEG, PNG, GIF, TIFF). Comprendre ces formats est essentiel pour tirer le meilleur parti de votre contenu graphique une fois le projet terminé.

PEG : pour les photos

Utilisé pour les images de haute qualité, notamment pour les photographies et les illustrations.

PSD : pour travailler sur différentes parties de l'image

Fichier natif de Adobe Photoshop, conservant toutes les couches et les ajustements de l'image, idéal pour les projets en cours de conception ou nécessitant des modifications ultérieures. Les graphistes peuvent travailler sur différentes parties de l'image de manière indépendante, puis les réunir dans un seul fichier PSD pour créer la composition finale. De plus, le format PSD permet de préserver la qualité et la précision des images, garantissant que les modifications ultérieures n'altèrent pas la qualité visuelle de la création.

PDF : une mise en page fixe

Format de document portable, souvent utilisé pour l'impression et l'échange de documents avec une mise en page fixe.

Images vectorielles (AI, EPS, SVG, PDF) : pour définir les formes et les couleurs

Composées d'objets géométriques définis par leurs attributs, elles peuvent être redimensionnées sans perte de qualité, idéales pour les logos et les illustrations.

Les fichiers AI (Adobe Illustrator), EPS (Encapsulated PostScript), SVG (Scalable Vector Graphics) et PDF (Portable Document Format) sont tous des formats couramment utilisés pour les images vectorielles. Ils sont souvent créés et édités à l'aide de logiciels de conception graphique tels qu'Adobe Illustrator, CorelDRAW ou Inkscape.

Lorsque vous ouvrez un fichier vectoriel dans un logiciel compatible, vous pouvez voir les différents éléments graphiques composant l'image. Ces éléments sont généralement des objets géométriques tels que des lignes, des courbes et des formes, chacun défini par ses attributs tels que la couleur, l'épaisseur de trait et la transparence.



PNG : pour les images avec un fond transparent

Idéal pour les images avec un fond transparent, utilisé pour les logos, les icônes et les graphiques nécessitant une transparence.

Images matricielles (JPEG, PNG, GIF, TIFF) : non destinées à l'impression sur de gros contenants

Composées de pixels, elles peuvent devenir floues lorsqu'elles sont agrandies, mais sont adaptées à la plupart des utilisations en ligne et hors ligne.

Résolution / Définition (Haute, Basse) : selon le support

La résolution d'une image, mesurée en PPP (pixels par pouce) ou DPI (dots per inch), détermine la netteté et la qualité visuelle de l'image imprimée ou affichée sur un écran. Une résolution plus élevée signifie qu'il y a plus de pixels ou de points par unité de mesure, ce qui se traduit par une image plus précise et détaillée.

En fonction de l'application prévue de l'image, la résolution peut être ajustée pour répondre aux besoins spécifiques. Par exemple, pour une impression de haute qualité, une résolution plus élevée est nécessaire pour garantir des détails fins et des contours nets. En revanche, pour les images destinées à être affichées sur des écrans numériques, une résolution plus basse peut suffire, car les écrans ont souvent une densité de pixels plus faible que l'impression papier.


Processus de conception : validation d'impression

Dans la conception graphique, le BAT, les épreuves et les maquettes sont essentiels. Dans le domaine viticole, ils sont cruciaux pour créer des étiquettes de vin.

BAT / Bon à Tirer : à signer avant impression définitive

Le BAT, signé par le client, valide l'impression conforme aux épreuves signées, revêtant une importance juridique en cas de litige avec l'imprimeur. Néanmoins, dans le processus de validation du Bon à Tirer (BAT), bien plus que la simple vérification des couleurs, des typographies et du design, chaque détail compte. Outre ces aspects visuels, le BAT inclut également des considérations techniques telles que le sens d'enroulement et les dimensions de l'étiquette, entre autres. Par exemple, l'orientation de l'étiquette sur la bouteille, qu'elle soit verticale ou horizontale, le format du papier, la qualité ainsi que la teinte. Et aussi la quantité avec le sens d'enroulement dans le cas des étiquettes en rouleaux comme je le mentionne dans l'article sur : Comment choisir le bon format d'étiquette de bouteilles de vin ?


BAT étiquette de vin
BAT / Bon à tirer étiquette de vin

Épreuve : vérification des détails

Une feuille imprimée avant le tirage définitif, permettant de vérifier les couleurs, l'agencement des éléments et les derniers détails. Les corrections sont apportées avant la validation du BAT.



Maquette : en mode création

Il s'agit d'un fichier avec le texte et les images mis en page, mais non finalisé. Et j'insiste sur le mot non finalisé ! La maquette sert de point de départ pour visualiser et ajuster le design avant l'impression finale. Il est important de comprendre que la maquette n'est pas destinée à être parfaite dès sa première itération. Au contraire, elle est conçue pour être un travail en cours, sujet à des révisions et des modifications en collaboration avec le vigneron.

C'est pourquoi lorsque le vigneron examine la maquette pour la première fois, il peut naturellement avoir des réactions et des critiques, relevant des éléments qui ne correspondent pas à ses attentes ou à l'image qu'il souhaite projeter pour son vin. Cependant, la maquette offre une opportunité précieuse pour discuter des préférences esthétiques, des ajustements nécessaires et des corrections à apporter avant de passer à l'étape suivante. J'entame un dialogue ouvert avec mon client pour récupérer ses idées, ses suggestions et ses préoccupations. Tandis qu'en tant que graphiste, j'offre mon expertise et mes conseils pour traduire ces visions en un design finalisé et convaincant. Ainsi, ensemble, nous travaillons à affiner chaque détail, des couleurs et des polices de caractères au placement des éléments visuels, afin de créer une étiquette de vin qui capture l'essence même du produit et qui reflète l'identité de la marque.

Ainsi, la maquette ne doit pas être considérée comme un produit fini, mais plutôt comme une étape où les idées prennent forme et où les ajustements sont apportés pour atteindre le résultat souhaité.


Maquette en cours de création
Maquette en cours de création



Du brief à l'impression : le rôle du graphiste designer

Dans le processus de création et d'impression d'étiquettes, le rôle du graphiste entre en jeu dès la réception du brief du client, où il découvre les attentes et les spécifications pour le projet créatif. Il doit comprendre l'univers de la marque, symbolisé notamment par la baseline, cette courte phrase sous le logo qui définit l'identité de la cuvée.

Puis, le graphiste passe à la création de la maquette. Parfois, en l'absence du texte final, il utilise le bolo bolo pour remplir l'espace et visualiser l'ensemble de la composition. C'est à ce stade que l'aplat entre en jeu, assurant des surfaces de couleur uniforme pour une impression de qualité.

Le processus créatif inclut également le détourage, une étape délicate où le graphiste sépare les éléments du fond sur les images, garantissant ainsi un rendu précis lors de l'impression. Pour ce faire, il faut veiller à la résolution des images, ajustant les DPI pour une netteté optimale.

Une fois la maquette finalisée, le graphiste designer prépare le B.A.T (Bon à Tirer), une épreuve indispensable pour valider la mise en page et les couleurs avant l'impression définitive. Cette phase nécessite parfois des allers-retours avec le client pour apporter les dernières modifications.

En parallèle, le graphiste anticipe le façonnage de l'étiquette, envisageant les étapes finales telles que le pliage et la découpe. Il intègre également les fonds perdus, assurant une zone de sécurité autour de la zone d'impression pour éviter les marges blanches indésirables.

Au final, la synergie entre le graphiste et l'imprimerie est essentielle pour garantir des créations graphiques sur le vin à la fois esthétique et conforme aux attentes.


kakemono Roll up
Kakemono - Roll up


Deux étapes du processus créatif du graphiste : création de maquette et vectorisation

Dans le processus de création graphique, il est essentiel de faire la distinction entre la création d'une maquette et la vectorisation des éléments visuels.

La création d'une maquette implique la mise en page des textes et des images pour visualiser le design dans son ensemble. Elle fait appel à un processus créatif avec un mélange de compétences artistiques et techniques. Ainsi, le graphiste designer doit non seulement avoir une vision claire du design final, mais aussi maîtriser les outils logiciels nécessaires pour mettre en œuvre cette vision de manière efficace. Il doit jongler avec les couleurs, les typographies, les images et les espaces vides pour créer une composition équilibrée et esthétique. Toutefois cette créativité ne se limite pas à une simple productivité, mais découle plutôt de la curiosité. Ce processus n'est pas linéaire, il passe donc par une exploration alimentée par l'observation, l'expérimentation et la réflexion. Ainsi, la curiosité devient une force motrice essentielle dans le processus de création, stimulant l'imagination et favorisant le développement de concepts uniques et originaux. Pour par la suite définir l'agencement des éléments avec différentes options de conception avant de finaliser le l'épreuve. En revanche, la vectorisation consiste à transformer des éléments graphiques en images vectorielles, composées d'objets géométriques définis par leurs attributs. Cette étape est indispensable pour garantir que les éléments visuels puissent être redimensionnés sans perte de qualité, ce qui est particulièrement important pour les logos et autres éléments devant être utilisés à différentes tailles. Il est donc important de souligner que la création graphique ne se limite pas à rendre un fichier vectorisé imprimé, mais implique également une étape de conception créative et une réflexion sur l'agencement visuel et la communication du message souhaité.


Contactez-moi dès maintenant pour vos besoins en conception graphique, que ce soit pour des étiquettes de vin élégantes ou du matériel publicitaire percutant. Ensemble, harmonisons votre communication et donnez vie à vos idées !







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